Dans le cadre des essais de vieillissement accéléré, Micom offre aussi le service d’essais UV. L’exposition solaire UV peut être faite de deux façons : soit par exposition directe (exposition extérieure) ou encore à travers le verre (exposition intérieure). Deux principes et plusieurs méthodes d’essai sont disponibles pour ce type de vieillissement. À titre d’exemple, mais ne se limitant pas à celles-ci, Micom offre les essais UV selon les principes et méthodes d’essais suivantes :
Pratiques / standard en matière d’essai UV
- ASTM G154 “Standard Practice for Operating Fluorescent Ultraviolet (UV) Lamp Apparatus for Exposure of Nonmetallic Materials”
- ASTM G155 “Standard Practice for Operating Xenon Arc Light”
- ASTM D7869 “Standard Practice for Xenon Arc Exposure Test with Enhanced Light and Water Exposure for Transportation Coatings”
- ASTM D2565 “Standard Practice for Xenon-Arc Exposure of Plastics Intended for Outdoor Applications”
- ASTM D4329 “Standard Practice for Fluorescent Ultraviolet (UV) Lamp Apparatus Exposure of Plastics”
- ASTM D4459 “Standard Practice for Xenon-Arc Exposure of Plastics Intended for Indoor Applications”
- ASTM D5208 “Standard Practice for Fluorescent Ultraviolet (UV) Exposure of Photodegradable Plastics”
- ASTM D5894 “Standard Practice for Cyclic Salt Fog/UV Exposure of Painted Metal, (Alternating Exposures in a Fog/Dry Cabinet and a UV/Condensation Cabinet)”
- ASTM D6695 “Standard Practice for Xenon-Arc Exposures of Paint and Related Coatings”
Apparatus for Exposure of Non-Metallic Materials” - ISO 4892-2 “Plastics — Methods of exposure to laboratory light sources — Part 2: Xenon-arc lamps”
- ISO 4892-3 “Plastics — Methods of exposure to laboratory light sources — Part 3: Fluorescent UV lamps”
- SAE J2412 “Accelerated Exposure of Automotive Interior Trim Components Using a Controlled Irradiance Xenon-Arc Apparatus”
- SAE J2527 “Performance Based Standard for Accelerated Exposure of Automotive Exterior Materials Using a Controlled Irradiance Xenon-Arc Apparatus”
Pour la liste complète de méthodes d’essais disponibles, veuillez consulter : Méthodes d’essais demandant l’utilisation d’un QUV et Méthodes d’essais demandant l’utilisation d’un appareil à l’arc au xénon.
Utilisation et facteurs à considérer
Le but ultime des essais UV est de compresser le temps afin de déterminer la façon dont un produit réagira à mesure qu’il est exposé à la lumière du soleil. Pour ce faire, nous simulons l’exposition du soleil sur une base accélérée; Ce processus est appelé « L’exposition aux intempéries ». Un processus de vieillissement accéléré a pour but d’avoir la meilleure simulation possible au taux de vieillissant le plus rapide sans pour autant créer des réactions improbables lors de la vie normale du produit. L’arc au xénon et la lampe fluorescente sont les deux types d’équipements principalement utilisés pour les essais de vieillissement UV d’aujourd’hui. Chaque technique a ses avantages et inconvénients et peut être utilisée sous un large éventail de conditions d’essais afin de produire un résultat d’essai varié. L’arc au xénon est principalement utilisé afin de caractériser le changement de couleur ou encore d’apparence d’un produit à mesure qu’il est exposé à la lumière du soleil, que ce soit de façon directe ou encore à travers une fenêtre (conditions d’intérieur). Il faut savoir qu’aucun algorithme fixe ne permet de déterminer avec précision le taux de vieillissement, aussi appelé le facteur de compression de temps. Toutefois, avec l’arc au xénon, des hypothèses raisonnables permettent d’approximer certains ordres de grandeur. Pour plus d’information concernant le facteur de compression de temps et les paramètres d’essais requis, veuillez consulter:
L’exposition aux intempéries par la lampe fluorescente est principalement utilisée afin de caractériser l’évolution des propriétés mécaniques suite à l’exposition. Cette technique est utilisée pour des fins de comparaison ou encore de certification. Toutefois, la littérature scientifique s’entend pour dire que cette technique, malgré son utilité, ne permet pas de prédire avec précision l’évolution d’un produit dans le temps. Pour plus d’information concernant cette méthode d’essai, veuillez consulter: ASTM G-154.
Micom offre aussi l’exposition aux UVC pour les surfaces utilisées dans les environnements de soins de santé. L’exposition aux UVC est couramment utilisée comme procédé de désinfection dans ce type d’établissement.
Mesures optiques suite aux essais UV
L’intérêt des essais UV ne concerne pas tant l’allure d’un échantillon suivant l’essai que la différence qu’il présente lors qu’il est comparé à un échantillon non exposé. De façon générale, les mesures de lustre et de couleur sont prises à différents intervalles durant l’exposition, et ce, jusqu’à la fin de l’essai. Parfois, même si les mesures de lustre et de couleur sont identiques, notre oeil perçoit une différence notable entre les échantillons exposés à différents intervalles. Ceci s’explique par le fait que l’oeil humain perçoit plus d’information que le lustre et la couleur.
Guide pratique pour essais UV
L’exposition aux rayons du soleil peut avoir des effets
néfastes sur les matériaux à base de carbone tels que les revêtements,
les polymères, les textiles et bien d’autres encore.
Pour en savoir plus sur notre processus de test UV en laboratoire,
consultez ce guide (en anglais seulement).
L’œil humain voit plus que du brillant et de la couleur
En fait, il existe trois types de réflexion; spéculaire, dispersée et diffuse. Tout d’abord, concernant la réflexion spéculaire, un miroir ou encore un métal parfaitement poli représenteraient bien une forte réflexion spéculaire. La réflexion dispersée quant à elle regroupe la plupart des matériaux ; la majeure partie de la lumière est réfléchie à l’angle spéculaire, mais les défauts de surface vont disperser la lumière suivant un profile de déflexion gaussienne. Ce profil dépend de la microtopographie présente à la surface du matériau étudié. Enfin, concernant le troisième type de réflexion, le papier blanc représente bien le phénomène de réflexion diffuse.
Les lustremètres conventionnels (ASTM D523) mesurent la brillance et l’éclat, en d’autres mots la quantité de lumière directement réfléchie par la surface. Cependant, lorsqu’on compare les mesures de lustre avec ce que notre oeil voit, une différence de fini importante peut être observable; en d’autres mots, deux mesures de lustre similaires peuvent avoir une allure tout à fait différente.
Cette différence s’explique par le fait que le lustremètre mesure seulement la réflexion spéculaire à un angle spécifique contrairement à l’oeil humain qui est en mesure de percevoir autant la dispersion de lumière, que la réflexion diffuse.
Les instruments de mesures d’aujourd’hui sont équipés d’une matrice de capteurs qui permet d’imiter la réflexion de lumière reçue sur les cônes de l’oeil humain. Ces nouveaux capteurs permettent la mesure de nouveaux paramètres :
- Haze
- RIQ (Reflected Image Quality)
- DOI (Distinctness of Image)
- RSpec(Smoothness quantification)